Depuis quelques années, le congé paternité a pris une place centrale dans les débats sur l’égalité et le bien-être au travail. Aujourd’hui, les pères bénéficient d’un droit élargi : 25 jours calendaires de congé, ou 32 jours en cas de naissances multiples.
Comment ça marche ?
Le dispositif se compose de deux temps :
- 4 jours obligatoires immédiatement après la naissance, pour être présent aux côtés de la mère et du nouveau-né.
- 21 jours supplémentaires (ou 28 en cas de jumeaux/triplés), que l’on peut fractionner sur les six mois suivant la naissance.
Durant cette période, le salarié est indemnisé par la Sécurité sociale, sans délai de carence, ce qui garantit une continuité financière.
Un pas vers l’égalité
Ce droit marque une avancée importante. En l’occurrence, il reconnaît pleinement le rôle du père ou du partenaire dans les premiers instants de la vie de l’enfant. Notamment, en favorisant un partage plus équilibré des responsabilités familiales. De plus, il contribue à réduire les inégalités encore trop présentes entre hommes et femmes dans la gestion de la parentalité.
Conseils pratiques
- Anticiper : prévenir son employeur au moins un mois avant la date prévue.
- Fractionner intelligemment : utiliser les jours restants pour accompagner les étapes clés (premiers vaccins, reprise du travail de la mère).
- Profiter pleinement : ce congé n’est pas seulement un droit, c’est une opportunité de créer un lien fort avec son enfant.
En somme, le congé paternité représente bien plus qu’une pause professionnelle. C’est un outil moderne pour construire une parentalité partagée et équilibrée.





