Est-ce que la micro-entreprise peut bénéficier de réductions en première année?
Bien que le statut d’auto-entrepreneur soit désormais appelé ; micro-entrepreneur, son nom subsiste couramment. Il désigne un régime simplifié pour les entrepreneurs individuels.
Avec le statut de micro-entreprise vous devrez vous acquitter de diverses charges. Néanmoins, ce statut permet de bénéficier d’un régime social et fiscal simplifié. Ce régime facilite le règlement des cotisations et des contributions sociales. Et ce, au moyen d’un paiement mensuel ou trimestriel choisi par l’auto-entrepreneur. Cette option donne une plus grande clarté dans sa comptabilité.
Charges incombant à la micro-entreprise ?
Il faut reconnaître que les charges sont nombreuses pour ce régime, mais pas forcément plus importantes qu’un autre statut. Elles comprennent : les impôts, les taxes, les cotisations foncières ou sociales.
Calcul des impôts du micro-entrepreneur.

Les micro-entreprises bénéficient d’un système avantageux en matière d’impôt sur le revenu. Celui-ci est calculé sur la base du chiffre d’affaires (CA). Il peut se planifier pour le mois ou le trimestre précédent. Le taux du prélèvement de l’impôt correspond à :
- Pour les entreprises de vente de biens et marchandises = 1% du CA
- Prestations de services pour les activités commerciales ou artisanales =1,7%
- Bénéfices non commerciaux relevant du régime social des indépendants = 2,2 %
- Professions libérales relevant de la Cipav = 2,2 %
Cotisations sociales de l’auto-entrepreneur.
Comme nous l’avons vu pour l’impôt, la déclaration et le règlement des cotisations peuvent se faire mensuellement ou trimestriellement. L’auto-entrepreneur peut bénéficier d’un délai supplémentaire de 90 jours au démarrage de son activité.
Après avoir choisi la périodicité, il faudra se connecter à son compte auto-entrepreneur sur le site de l’URSSAF suivant votre choix antérieur. Tout d’abord, déclarer le chiffre d’affaires et ensuite procéder au paiement de la cotisation sociale. Le paiement s’effectue par carte bancaire ou par prélèvement à l’échéance.
Le calcul reste proportionnel au CA réalisé au cours de la période choisie. Voici les cotisations réclamées :
-
-
- Assurance maladie/maternité ;
- Indemnité journalière ;
- Cotisation d’allocation familiale ;
- Cotisation retraite de base;
- Retraite complémentaire obligatoire ;
- Régime d’invalidité et de décès ;
- La CSG et la CRDS
-
Les taux pour les cotisations sociales.
- Achat/revente de marchandises, vente de denrées à consommer sur place et de prestations d’hébergement =12,8%
- Prestations pour les services commerciaux ou artisanaux. Activités libérales relevant de la Sécurité Sociale des Indépendants ou de la CIPAV au titre de l’assurance vieillesse. La location de locaux d’habitation meublés = 22%
- Location d’habitation meublée de tourisme classé = 6%
Toutefois, la création d’une entreprise reste souvent une tâche délicate. Notamment, en impliquant de lourdes dépenses et des tâches complexes : recherche de clients, prise de repères, organisation et gestion de la comptabilité.
Découvrez aussi : Les meilleurs logiciels de comptabilité pour votre entreprise.
Toutefois, afin d’alléger les frais de création et de faciliter l’accomplissement du projet, il existe une option. Dans le cas où votre CA ne dépasse pas les 41 136 euros vous pouvez demander un allégement avec l’ACRE. Ce dispositif appelé :Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise consiste en une exonération partielle de charges sociales.
Vous bénéficiez d’une exonération totale si vos revenus ne dépassent pas les 30 852 € en 2021.
D’autre part, la contribution à la formation professionnelle permet d’accéder au droit à la formation. Ainsi, pour les formations éligibles à un financement, vous pouvez tout à fait, demander la prise en charge totale ou partielle des frais de formation. Simplement, en vous rapprochant du fonds d’assurance de formation.
Le dispositif de l’ACRE (anciennement ACCRE) vient soutenir les entrepreneurs pendant le début de leurs activités.