Pourquoi les Français se ruent sur l’assurance-vie en 2025, malgré ses pièges ?

L'Assurance-vie

En 2025, l’assurance-vie n’a jamais été aussi populaire. Avec près de 100 milliards d’euros collectés en six mois, elle s’impose comme le placement refuge d’un pays en quête de stabilité. Pourtant, derrière cet engouement se cache une mécanique subtile, à la fois rassurante et risquée.

Dans un contexte de taux d’intérêt en dents de scie, de Livret A en berne (1,7 %) et d’inflation persistante, les Français cherchent un compromis : du rendement sans trop de sueurs froides. Les assureurs l’ont bien compris et dopent leurs fonds euros avec des bonus conditionnés à la prise de risque. Résultat : des rendements flirtant avec les 3,75 %, à condition d’accepter une part en unités de compte.

Reportage Europe 1 : L’Assurance-vie toujours autant courtiser par les Français qui ont déposé 97,8 milliard

 Mais ce placement « chouchou » n’est pas sans embûches. Les frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage grignotent la performance réelle. La fiscalité, bien que avantageuse après huit ans, reste sujette à réformes. Et la liquidité, souvent vantée, peut se révéler lente en cas de besoin urgent.

Alors pourquoi cet engouement ? Parce que l’assurance-vie coche toutes les cases du placement émotionnel : elle rassure, elle transmet, elle s’adapte. Elle permet de préparer sa retraite, de protéger ses proches, et surtout, de ne pas laisser son argent dormir inutilement.

En somme, l’assurance-vie en 2025 est un piège doré : séduisant, confortable, mais à manier avec lucidité. Les Français le savent… mais préfèrent encore le risque discret à l’incertitude brutale.

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