Le gouvernement ne crée pas une “taxe sur les toilettes” en tant que telle. Il prévoit une réforme de la taxe foncière en 2026 qui inclura les équipements dits de confort. Par exemple, comme les WC, lavabos, douches ou chauffage, dans le calcul de la surface imposable.
Une réforme discrète mais importante
La Direction générale des Finances publiques prépare une mise à jour massive des données cadastrales. En l’occurrence, on parle de plus de 7,4 millions de logements concernés. L’idée est simple : les bases de calcul de la taxe foncière datent de plus de 50 ans. À l’époque, certains logements n’étaient pas équipés de toilettes ou de salle de bain. Aujourd’hui, l’administration considère que ces équipements représentent la norme.
Vidéo: C’est un Signe !
Les éléments de confort pris en compte
Voici les six équipements ciblés : eau courante, baignoire ou douche, lavabo, WC, chauffage ou climatiseur. Chacun deviendra converti en mètres carrés supplémentaires dans le calcul de la valeur locative cadastrale. Résultat : la taxe foncière augmentera mécaniquement pour les logements où ces éléments n’étaient pas déclarés.
Impact pour les propriétaires
Selon les estimations, la hausse moyenne pourrait atteindre 63 euros par logement. Les appartements et maisons déjà correctement déclarés ne verront pas forcément de changement. En revanche, ceux dont les équipements n’étaient pas enregistrés subiront une revalorisation.
Conclusion
Il ne s’agit donc pas d’une taxe spécifique sur les toilettes, mais d’une révision du calcul de la taxe foncière qui inclut désormais les équipements modernes. Les propriétaires doivent s’attendre à une facture plus lourde en 2026, conséquence d’une mise à jour des bases fiscales.
