Lorsque nous devons prendre une decision pour une location meublée, le régime fiscal reste important.
Le domaine de l’immobilier fait l’objet d’une fiscalité relativement complexe, de sorte que cette dernière varie selon le type d’activité que l’investisseur souhaite réaliser.
A titre d’exemple, en ce qui concerne la location d’un appartement, les régimes fiscaux qui s’appliquent, diffèrent. En l’occurrence, cette dernière se loue meublée ou vide. En effet, dans une location meublée le fisc vous considère comme une entreprise, alors pour une location nue vous êtes un simple loueur foncier.
Mais quels choix de régime fiscal devrez-vous prendre pour votre location meublée ?
Les régimes fiscaux possibles pour une location meublée.
Lorsque vous soumettez votre bien immobilier à la location meublée, vous avez l’avantage
de choisir entre deux régimes fiscaux différents qui vous seront appliqués.
Lire notre article sur: Nouveautés fiscales dans la loi de finances 2021
Le régime micro BIC
La première option, consiste à opter pour le micro BIC (Bénéfices industriels et commerciaux).
Dans ce cas, la seule condition d’éligibilité pour ce statut, percevoir des revenus annuels inférieurs à la somme de 32600 euros. L’avantage du micro BIC est que le propriétaire bénéficie d’un abattement de 50%. Autrement dit; les impôts liés aux recettes ne s’appliquent que sur la moitié. En contrepartie, aucune déduction n’est possible quant aux charges qui concernent le logement en question.
Le régime fiscal réel pour une location meublée.
Le deuxième choix repose sur ce que l’on appelle le régime fiscal réel. Ce dernier s’applique pour les recettes supérieures à 32600 euros par année. Néanmoins, vous pouvez demander à y être éligible pour des revenus inférieurs à cette somme. Le régime fiscal dit réel reste appréciable principalement pour deux avantages qu’il offre à son bénéficiaire.
- Il permet de déduire les frais d’achat et d’entretien du logement à partir du loyer. Ces derniers consistent notamment en charges de copropriété, taxe foncière, etc.
- L’autre avantage concerne l’amortissement du bien immobilier. Une notion que beaucoup de personnes, notamment des investisseurs, ont du mal à appréhender.
Pour faire simple, disons que la notion d’amortissement consiste à prendre en considération
la dépréciation du coût total du logement (environ 3 à 4 % par année).
Il en résulte que les économies d’impôts, à moyen et long termes, atteignent des sommes non négligeables, par rapport à la fiscalité micro BIC. Elles peuvent représenter en moyenne les 50 000 euros sur dix ans ! Pour ceux qui ont du mal à se familiariser avec la notion d’amortissement, des sites proposent de calculer les avantages fiscaux (et donc les économies) dont vous pouvez bénéficier avec cette option. Pour cela, il vous suffit d’entrer quelques informations qui vous seront demandées avant d’obtenir les résultats.
Comment choisir le régime fiscal approprié?
Il est difficile de répondre à cette question tant les facteurs influents sont multiples. Cependant, il est à noter que le régime micro BIC disposait d’abattements de 71% avant 2009, avant d’être revus à la baisse jusqu’à 50%. Depuis cette loi, les économistes s’accordent à dire que dans l’extrême majorité des cas, le régime fiscal réel s’avère bien plus rentable que celui du micro BIC.